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Le projet autoroutier payant (A154) devant relier Allaines à Nonancourt , à travers les différents tracés qui nous sont proposés, va à l'encontre de ce qui est essentiel aux habitants de la vallée d' Avre : la qualité de vie liée à notre environnement.

Le 20 avril, à Escorpain

Publié le 23 Avril 2007 par Association contre le tracé sud in dans la presse

Paru dans la République du centre le 23 avril 2007

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A l'initiative de la toute nouvelle Association contre le tracé autoroutier sud (ACTS), une réunion publi­que était organisée, ven­dredi dernier, à Escorpain. L'occasion de faire le point et de préparer des actions de protestation.

Vendredi soir, dans la salle de la mairie d'Escorpain s'est tenue une réunion de l'Asso­ciation contre le tracé autorou­tier sud (ACTS), que préside Francine Seugé.
Une cinquan­taine de personnes, parmi les­quelles Patrick Riehl, vice-pré­sident du conseil régional et maire de Saint-Rémy-sur­Avre ; Gérard Sourisseau, vice-président du conseil général et maire de Saint-Lubin-des­Joncherets ; Michel-Etienne Augustin, maire de Boissy-en­Drouais ; Jean-Paul Sorand, maire de Châtaincourt ; Ste­phan Debacker, maire d'Escor­pain, et de nombreux élus de communes voisines assistaient à cette réunion d'infor­mation.

Certains ont la mémoire courte...

La présidente a informé qu'ac­tuellement l'ACTS comptait 170 adhérents et qu'il fallait continuer à rassembler tous ceux qui étaient contre ce pro­jet.
François Barret, vice-prési­dent a ensuite communiqué les informations en sa posses­sion. La mise en concession de l'autoroute entre Nonan­court et Allaines, son coût esti­matif de 700 millions d'euros, le contournement de Chartres par l'est et un tracé sud-ouest de contournement de Saint-­Lubin/Saint-Rémy semblent être sûrs.
Dans la salle, des voix se sont élevées sur le fait de transformer la RN 154 en autoroute payante alors que celle-ci a déjà été payée par les contribuables. Il a été sug­géré d'interroger les candidats aux législatives sur cette éven­tuelle autoroute et de conditionner son vote en fonction de leurs réponses.

Patrick Riehl, lui, prône la concertation : «Il serait sou­haitable qu'on se mette tous d'accord sur un tracé qui gène le moins de monde possible ».
Gérard Sourisseau, auquel cer­tains reprochaient que les élus ne soutenaient pas suffi­samment le « Non au tracé sud », a rappelé : « Lorsqu'il y a dix ans cela a été annoncé, seules les communes de Saint-Lubin et Dampierre-sur-Avre s'étaient prononcées contre ce tracé, face aux communes du sud de l'Eure qui elles étaient pour le tracé sud. Ceux qui aujourd'hui voudraient que tou­tes les communes soient solidai­res avec eux n'avaient pas bougé à cette époque, ne se sen­tant pas concernés ».

Une marche « escargot » sur la nationale ?

Il fut aussi reproché aux élus d'Eure-et-Loir de ne pas écou­ter les maires et leurs électeurs pour déterminer le choix du passage de la future autoroute et de défendre cette position. C'est exacte­ment ce qu'avait fait en son temps le député de l'Eure, Jean-Louis Debré, qui, du fait que les maires du canton de Nonancourt étaient opposés au tracé nord, a défendu leur position et de ce fait enterré cet itinéraire. Il avait été aidé en cela par l'AIDIL (Associa­tion intercommunale pour la défense des intérêts locaux), qui avait repris page par page le dossier de concertation de la DDE et relevé toutes les erreurs, les omissions, les nui­sances et les choses erronées contenues dans le dossier.

L'ACTS va donc continuer à mobiliser les gens ; elle envi­sage également de mener des actions de grande ampleur avec les autres associations. Actions qui ne sont pas encore définies qui pour­raient être une marche « escar­got » sur la RN12, par exem­ple.


 

 

 

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